Le Web a beaucoup changé depuis les vingt dernières années. Il s’est en effet développé au fur et à mesure que la technologie a évolué. De la simple diffusion de contenu statique à la création de sites internet dynamiques et interactifs, force est de constater qu’il a véritablement progressé. D’ailleurs, il en est actuellement à sa version 3.0, également connu sous la troisième génération du Web ou Web3. Une prochaine étape de son évolution qui vise à rendre Internet plus intelligent et connecté.
Qu’est-ce que le Web3 ?
Il s’agit de la prochaine évolution du Word Wide Web. Si certains l’appellent le « Web sémantique », d’autres le préfèrent sous le nom de « Web intelligent ». Cette version a pour objectif de concevoir une toile de données connectées, grâce à laquelle les machines pourront comprendre et interpréter les informations comme un humain. Le Web3 se base sur l’utilisation de la Blockhain, de l’IA (Intelligence artificielle) et de la sémantique en vue d’une amélioration de l’expérience utilisateur.
Autrement dit, il représente un concept assez large. Quoi qu’il en soit, il se base principalement sur l’idée que les machines peuvent comprendre les données de manière contextuelle. Cela exclut donc le simple usage des balises et des mots-clés. Cela signifie également et surtout qu’elles auront la possibilité d’appréhender la signification des données et leur utilisation. Ce qui devrait faciliter la recherche, la collecte et la manipulation des informations.
Les principales caractéristiques des technologies Web3
Il faut savoir que cette nouvelle version du Web est encore loin d’être complètement adoptée. En revanche, on a déjà définis la plupart de ses concepts fondamentaux. Ces trois technologies sous-jacentes du Web3 sont généralement énumérées comme étant les aspects les plus importants de son avenir. Il s’agit notamment de la sémantique, de l’intelligence artificielle et de la blockchain.
Cette dernière est une technologie destinée à rendre meilleur le stockage de données afin qu’elles soient décentralisées et sécurisées. La blockchain permet de créer ce qu’on appelle couramment des « DApps » (ou applications décentralisées). Elles seront utilisables pour concevoir des marchés en ligne, des réseaux sociaux et d’autres services basés sur la transparence et la confiance.
Quant à la sémantique, elle concerne l’étude de la signification du langage. On utilise la sémantique pour aider les ordinateurs à comprendre le contenu du Web. Cette technologie en particulier va permettre aux machines de comprendre la signification des mots et des phrases en vue de faciliter la recherche des informations.
L’IA (ou intelligence artificielle) offre la possibilité aux machines d’apprendre et de s’adapter à l’usage du Web. Elle revêt une importance particulière dans la mesure où elle va améliorer les résultats de recherche. On peut également l’utiliser pour la personnalisation de l’expérience utilisateur. À cela s’ajoute la résolution des problèmes complexes.
En quoi le Web3 est-il utile ?
Les applications potentielles du Web3 sont toutes aussi nombreuses et variées. On peut par exemple citer les domaines de la finance, de l’éducation, du commerce électronique et de la santé. Sur le plan financier, il peut être utile pour créer des marchés décentralisés où l’on commerce des produits comme les actions et les obligations. Il peut également servir pour simplifier les transactions entre différentes parties, sans recourir à un intermédiaire.
Côté santé, il est indispensable pour stocker et partager des informations médicales en toute sécurité et de manière confidentielle. Il peut aussi faciliter la recherche médicale. Ce qui offre la possibilité aux chercheurs de collaborer et de partager des données en toute simplicité. Son principal atout dans le secteur éducatif se traduit par la création de plateformes d’apprentissage en ligne personnalisées et efficaces. Il permet aussi de stocker et de partager des diplômes et certificats de manière sécurisée et vérifiable.